Les principes de neutralité et de laïcité du service public sont applicables à l'ensemble des services publics, y compris lorsque ceux-ci sont assurés par des organismes de droit privé.
Nouveau style des décisions du Conseil d’État à l'essai. Disparition des considérants multiples, en écho au rapport Martin.
Dès lors qu’une partie présente une note en délibéré avant la date de lecture de la décision, il appartient au juge de prendre connaissance de cette note avant de rendre sa décision ainsi que de la viser sans l’analyser.
Toutefois, si le juge administratif peut être valablement saisi d’une note en délibéré adressée par télécopie dès lors qu’elle est enregistrée, c’est à la condition que son auteur l’authentifie ultérieurement, avant la date de lecture de la décision, par la production d’un exemplaire dûment signé de cette note ou en apposant, au greffe de la juridiction saisie, sa signature au bas de ce document.
Lorsque, postérieurement à l’introduction d’une requête dirigée contre le refus d’abroger des dispositions à caractère réglementaire, l’autorité qui a pris le règlement litigieux procède à son abrogation expresse ou implicite, le litige né de ce refus d’abroger perd son objet.
Il en va toutefois différemment lorsque cette même autorité reprend, dans un nouveau règlement, les dispositions qu’elle abroge, sans les modifier ou en ne leur apportant que des modifications de pure forme.
Le Conseil d’État décide de transmettre au Conseil constitutionnel une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) soulevée à l’occasion d’un recours pour excès de pouvoir formé à l’encontre de la circulaire du ministre de l’intérieur du 13 juin 2013 relative aux « conséquences du refus illégal de célébrer un mariage de la part d’un officier d’état civil ».